Le tigre Caspien est sans doute le plus gros chat qui ait foulé cette Terre, mais celui-ci a disparu il y a environ 50 ans. Maintenant, les scientifiques veulent les faire renaître !
Le tigre Caspien connu aussi sous le nom de tigre perse est un tigre énorme appartenant à la famille des félins, comme les chats, les lions, les jaguars,…
Les mâles pouvaient peser jusqu’à 240 kg et un tigre adulte atteignait la taille de 3m de long (6x ton bras).
Avant de disparaître, ces tigres vivaient dans les pays d’Asie centrale : Iran, Arménie, Azerbaïdjan, Irak, Afghanistan, Turquie, Mongolie, Kazakhstan …
Ces tigres immenses ont disparu à cause de la chasse, de la diminution des ressources alimentaires, et de la destruction de leur habitat par les hommes. Pire encore, les tuer par empoisonnement ou par des pièges mortels était récompensé dans l’union soviétique (La Russie maintenant). De même, leur projet d’irrigation a détruit les zones boisées et les roselières, c’est-à-dire son habitat et celui des proies qu’il aime chasser.
Chassé et privé de nourriture, ce tigre a disparu de ces pays il y a 50-60 ans.
C’est une espèce animale se nourrissant de proies vivantes et appartenant au genre des chats.
C’est un moyen d’apporter de l’eau dans les cultures agricoles en creusant des rigoles.
Les scientifiques ont réalisé que le tigre caspien, ressemblait très fort à un autre tigre appelé tigre sibérien. Plus particulièrement, la ressemblance réside dans leur ADN, c’est-à-dire une molécule immense présente dans le noyau de nos cellules et qui se traduit comme une recette de cuisine pour faire de nous des hommes aux yeux bleus ou des oiseaux à plumes vertes ou encore un tigre à rayures.
Ce tigre sibérien vit dans les forêts de bouleaux en Russie. Selon les scientifiques, cette sous-espèce pourrait s’adapter dans les pays d’Asie Centrale, là où vivait le Tigre Caspien. Leur idée est de les installer dans le delta de la rivière Ili, près de la côte sud du lac Balkhash, sur une surface de 7000 km2 (100 000 x la taille d’un terrain de football). Les sangliers sauvages, le cerf et la biche seront ses principales proies dans cette région.
L’ADN (acide désoxyribonucléique) est une immense molécule composant les chromosomes. C’est l’ADN qui est responsable du bon fonctionnement de nos cellules et qui détermine notre apparence physique.
Leur étude suggère que si 40 tigres sont introduits dans cette zone, dans 50 ans il y en aura 100. Cela semble peu, mais sachant qu’il ne reste que 500 tigres sibérien dans la nature, ces 100 tigres supplémentaires permettront peut-être de sauver l’espèce.
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